Une délégation du Saint-Père au cœur de la désolation humaine

L’archevêque Jean-Claude Hollerich en visite sur l’île de Lesbos

11 mai 2019

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Du 8 au 10 mai 2019, une délégation du Vatican est présente sur l’île grecque de Lesbos, dans un des pires camps pour réfugiés.

Lesbos (camp de Moria) se situe juste au large des côtes turques, d’où transitent et s’arrête la route de certains migrants venu d’Iraq, de Syrie et 80 % d’Afghanistan. Ce qui devrait être la porte d’entrée de l’Union européenne s’avère finalement pour certains une impasse.

Ces gens attendent des mois voire des années que les procédures soient en cours, et celà a un impact psychologique sur ces migrants. Les conséquences sont terribles car elles touchent l’humain au plus profond de son existence, avec des fins tragiques d’après les témoignages qu’on a pu écouter.

Beaucoup de migrants (enfants et adultes) encourent des syndromes dépressifs.

Des mères qui, faute de médicaments, perdent leurs bébés pendant la grossesse.

Les enfants ne sont pas scolarisés, ont des idées noires ; il y en a même qui ont tenté de se suicider. Les cauchemars, les comportements violents et les automutilations sont très fréquents.

L’intention de cette visite, un « follow up » de la présence du Pape François en 2016, est de manifester le rapprochement du Saint-Père envers les réfugiés ainsi que de raviver les sentiments de solidarité, ceci par la présence de son aumônier, le Cardinal Konrad Krajewski, accompagné par l’archevêque d’Athènes, Monseigneur Sevastianos Rossolatos et le président de la COMECE, Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg.

Michele Camposeo, diacre et membre de la délégation du Saint-Père

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