Prions pour les religieuses et les consacrées (02/22)

Prions pour les religieuses et les consacrées, en les remerciant pour leur mission et leur courage, afin qu’elles continuent à trouver de nouvelles réponses aux défis de notre temps.

Le 2 février, fête de la présentation de Jésus au Temple, est aussi la fête de la Vie consacrée, contemplative ou apostolique. Le pape a choisi comme intention pour ce mois d’adresser un chaleureux merci à toutes les femmes, religieuses et consacrées. Il les encourage à rester inventives pour relever les défis de notre temps. La consécration à Dieu ne rompt pas le lien avec le monde, bien au contraire. Si nous considérons avec sérieux l’incarnation du Seigneur Jésus, le chemin qui conduit à Dieu passe par celui des hommes et des femmes.

Les petites communautés, implantées dans les quartiers périphériques des villes comme dans les campagnes, développent leurs activités professionnelles et apostoliques auprès des populations locales, et leur apportent un appui aimant, bienveillant et actif. Elles accomplissent un travail souvent caché mais de grande valeur. C’est au moment où elles se retirent qu’on mesure vraiment la place que ces femmes tenaient. Leurs relations avec chacun sont un signe béni pour tous.

Au nom du Seigneur, les femmes religieuses et consacrées sont engagées auprès des migrants, des pauvres, des jeunes, des personnes âgées, dans le monde de l’éducation et de la santé. Elles agissent avec les laïcs et en lien avec les services sociaux. Leur soutien est précieux dans tous les lieux de fractures du monde.

Les congrégations de religieuses ont aussi bien souvent une dimension internationale. Leur présence dans le monde entier atteste de la richesse de ce vivre-ensemble en communautés pluriculturelles. Beau témoignage ! C’est l’Église aux frontières qui irrigue le terreau humain.

La vie contemplative, quant à elle, n’est pas un modèle mais un défi, une interpellation féconde adressée au monde. La façon dont ces femmes déploient la vie fraternelle, l’accueil, le travail, la prière, ou encore la simplicité et l’humilité est signe pour notre temps.

Les religieuses et consacrées, en faisant leurs vœux, ne renoncent pas à la fécondité de leur vie. Leur féminité et la réalité maternelle de leur être font partie de la vie de l’Église. Le regard particulier qu’elles portent sur le Christ et sur le monde est ainsi essentiel. Ces femmes se trouvent à des lieux d’engendrement, des lieux de passage ; elles aident à ce que la vie naisse et se déploie. Si cette réalité est de toujours, cela représente pour l’Église et la société de notre temps de vrais défis.

Chaque époque doit sortir des idées préalables qui ne sont plus porteuses de vie. Voilà un beau travail d’engendrement en perspective. Que les religieuses et les consacrées donnent à l’Église et au monde la joie et la force de l’accomplir !

Daniel Régent sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France

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