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1842-1845: Die Einrichtung des Priesterseminars

150 Jahre Bistum – Wegmarken (6)

Der Wunsch, die Luxemburger Priester in Luxemburg selbst auszubilden, bestand schon lange. Im späten 18. Jahrhundert gab es in der Stadt eine Zweigstelle des Priesterseminars Löwen. Mit der Eingliederung des alten Herzogtums in die Diözese Metz endete diese kleine Selbständigkeit aber wieder, der Priesternachwuchs musste zur Ausbildung nach Metz, später auch nach Namur, Trier, Köln und Lüttich. Als das Apostolische Vikariat eingerichtet wurde, wurde die Angelegenheit umso dringlicher, und der Apostolische Vikar Van der Noot erhielt vom König-Großherzog den Auftrag, Pläne zur Gründung eines Seminars vorzulegen. Alsbald zeigte sich, dass die finanzielle und personelle Ausstattung sowie die Auswahl geeigneter Räumlichkeiten die Hauptprobleme darstellten. Die Gebäudefrage konnte 1842 gelöst werden. Die Stadt trat den als „ancien petit seminaire“ bezeichneten Flügel des ehemaligen Jesuitenkollegs (heute nicht mehr vorhanden) an den Staat ab, König Wilhelm II. wies ihn per Erlass vom 20. April 1842 dem Apostolischen Vikar zur Nutzung als Priesterseminar zu.

DAL, GV.Korresp 1, S. 180, Brief des Apostolischen Vikars Laurent an König-Großherzog Wilhelm II., Luxemburg, 27. Januar 1844, Abschrift, Transkription s.u.
DAL, GV.Korresp 1, p. 180, lettre du vicaire apostolique Laurent au Roi-Grand-Duc Guillaume II, Luxembourg, 27 janvier 1844, copie, transcription voir ci-dessous

Über die Schaffung staatlich besoldeter Professorenstellen wurde länger gestritten. Laurent forderte fünf Posten, Regierung und Ständeversammlung wollten nur drei genehmigen. Wie unsere zweite Quelle, ein Brief an den König vom 27. Januar 1844, zeigt, konnte sich der Apostolische Vikar mit dessen Hilfe durchsetzen: „Grâce à la bonté éclairée de Votre Majesté le Séminaire n’aura pas seulement le nombre voulu [d.h. 5] de professeurs, […] mais aussi le Vicaire Apostolique aura la main entièrement libre pour le choix de ces hommes.“ Allerdings fehlte es im Land an geeigneten Priestern, um alle Stellen zu besetzen. Also wollte Laurent Kandidaten aus Belgien und Deutschland anwerben, doch waren Ausländer in Luxemburg gemäß Artikel 41 der Verfassung von „emplois publics“ ausgeschlossen. Also bat Laurent um eine Ausnahmegenehmigung und legte gleichzeitig nahe, daß die Verfassung nur Stellen der öffentlichen Verwaltung („fonctions civiles qui sont conférées par l’Etat“) meine, wozu Theologenstellen an einem Priesterseminar nicht zählten. Auch diese Hürde wurde genommen, so daß das Seminar 1845 den Lehrbetrieb aufnehmen konnte. Zum Kollegium zählte der preußische Staatsangehörige Eduard Michelis, der gemeinsam mit anderen das Luxemburger Wort gründete.

DAL, GV.Priesterseminar 154, Erlaß des König-Großherzogs Wilhelm II., Den Haag, 20. April 1842, beglaubigte Abschrift, S. 1; Transkription s.u.
DAL, GV.Priesterseminar 154, Décret du Roi-Grand-Duc Guillaume II, La Haye, 20 avril 1842, copie certifiée conforme, p. 1; transcription voir ci-dessous

Transkription zu Bild 1

N° 762 J. def.
Copie.
Nous Guillaume II., Par la grâce
de Dieu, Roi des Pays bas, Prince d’orange
Nassau, Grand-Duc de Luxembourg,
etc. etc. etc.
Vu les pièces relatives à l’établissement d’un
Séminaire dans la ville de Luxembourg,
et au casernement de la gendarmerie
stationnée en cette ville et nommément
1° la délibération du Conseil de la Régence
Urbaine du 21 Décembre 1841 ; 2° la requête
du Bourgmestre et Echevins de la même
ville du 22 octobre 1841.
Vu également le rapport du Conseil
de Gouvernement de Notre grand Duché
de Luxembourg en date du 12 avril
courant ;
Avons arrêté et arrêtons ce qui suit :
Art. 1er
Le Gouvernement de notre Grand Duché
est autorisé à accepter la cession de
l’ancien petit seminaire de la ville
de Luxembourg, tel qu’il est figuré
au plan joint à la lettre du bourgmestre
et Echevins de la ville du 21 mars
dernier à l’effet d’affecter ce bâtiment
au séminaire du vicariat apostolique,
sous la clause de retour éventuelle,
exprimée dans la délibération du
Conseil de la Régence urbaine, en [...]

Transkription zu Bild 2

Sire,
Les travaux de restauration et d’adaption des bâtimens du Séminaire
approchant de leur fin, il est temps de procéder à la nomination des professeurs,
pour que l’ouverture des cours puisse enfin se faire à l’automne prochain.
Grâce à la bonté éclairée de Votre Majesté le Séminaire n’aura pas seule-
ment le nombre voulu de professeurs, pour que l’enseignement théologique
puisse y être donné assez complètement, mais aussi le Vicaire Apostolique
aura la main entièrement libre pour le choix de ces hommes de sa confiance,
qui doivent l’aider à former le jeune Clergé. Prévoyant cependant certaines
prétentions ou malentendus qui voudraient restreindre cette liberté, j’ai
recours à Votre Majesté, avec une confiance entière qu’Elle saura apla-
nir les difficultés qui pourraient s’élever à cet égard.
Sans doute je préférerais de pouvoir dans le Grand-Duché même
trouver tous les sujets nécessaires pour l’enseignement des différentes bran-
ches de la théologie. Mais pourquoi le cacherais-je à Votre Majesté,
qu’après avoir cherché pendant presque deux ans, je trouve à grande peine
la moitié du personnel requis parmi les ecclésiastiques du Vicariat Apostolique,
parmi ceux au moins qui sont encore disponibles à telle fin. Et comment
pourrait on s’en étonner, si l’on considère que jusqu’ici les pressans besoins
du saint ministère ont demandé toutes les capacités et toutes les forces, au point
de ne pas leur laisser le loisier de s’appliquer à des études plus étendues et mieux
approfondies ? Depuis un an seulement, lorsque j’ai trouvé quelques jeunes
gens d’un talent supérieur, j’ai pris des dispositions pour qu’ils puissent
faire des études académiques suivies, après lesquelles ils promettent beaucoup
pour le haut enseignement ; mais avant cinq ans ils ne seront pas en état
de servir leur pays.
Je ne peux donc faire autrement que d’appeler deux ou trois professeurs
de l’étranger, soit de l’Allemagne soit de la Belgique, pour donner plusi-
eurs cours théologiques au Séminaire ; et ceux du Clergé que je suis à même
de consulter sont du même avis. Aussi aprés bien des recherches j’ai réussi
à trouver plusieurs prêtres distingués par leurs talent et science, qui voudront
se dévouer à la modeste et laborieuse carrière de l’enseignement théologique
dans un Seminaire naissant.
Mais j’apprends que le Conseil de Gouvernement est d’avis que des
prêtres étrangers ne pourraient pas occuper un emploi ecclésiastique
quelconque dans le Grand-Duché, et cela d’après l’Article 41,6° de la
[constitution, qui prononce « l’admissibilité des Luxembourgeois seuls et de ceux qui leur
sont assimilés aux emplois publics. »]

 
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