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A esperança é a última a morrer

La Mission de langue portugaise du sud et les demandeurs d’asile / réfugiés (Journée Mondiale du Réfugié 2016)

L’espérance est la dernière chose à mourir

En cette Journée Mondiale des Réfugiés (ONU) nous voulons partager les petits gestes qu’en cette année pastorale 2015-2016, notre communauté, suite à l’appel de notre évêque, a organisé en collaboration avec le diocèse (www.reech-eng-hand.lu), la paroisse d’Esch-sur-Alzette et de Wiltz, avec le groupe Diaconie de Esch/Alzette, la Mission Italienne du Sud et les autres communautés portugaises du Grand-Duché.

A Esch/Alzette la Mission Lusophone, en communion avec la paroisse (groupe Diaconie), a organisé à Noël un repas d’accueil, offert par un restaurant portugais, pour 60 réfugiés de différents pays et religions.
A Esch/Alzette et à Differdange les enfants du catéchisme ont organisé une action de solidarité (Avent et Carême) pour les enfants réfugiés qui arrivent au Luxembourg et les enfants réfugiés en Israël.
A Wiltz (Pèlerinage national vers Notre Dame de Fatima au mois de mai), la communauté de réfugiés chrétiens de Syrie et d’Irak était bien représentée avec 50 personnes. On a essayé de sensibiliser les milliers de personnes présentes (surtout les migrants lusophones) à l’accueil des derniers arrivés.
Nous avons démarré un groupe de 12 bénévoles – jeunes et adultes - qui servent chaque jour le repas du soir aux demandeurs d’asile/réfugiés du Centre d’Accueil de la Caritas à Esch/Alzette.
Dans les processions de Notre Dame de Fatima nous avons prié un mystère du rosaire en arabe avec un petit groupe de réfugiés chrétiens et nous avons toujours fait une prière pour les réfugiés dans les célébrations soit en langue portugaise, soit dans les célébrations intercommunautaires.
Pendant le Weekend 2016 à Clairefontaine, organisé par les Laïcs scalabriniens (Arlon-Belgique), pour la formation sur la pastorale migratoire, nous avons invité des réfugiés à participer, et nous avons présenté le projet du diocèse de Luxembourg pour les réfugiés dans un atelier. Le P. Bruno Mioli (venu d’Italie) a animé un autre atelier sur l’arrivée massive des réfugiés au sud de l’Italie (Calabre), intégré dans le programme général.

Ce sont de petites choses que l’on fait - motivés par la foi et la solidarité - dans le silence de la charité, inspirés par le charisme scalabrinien et en communion avec le diocèse, pour améliorer la situation dans le monde.
La mémoire d’une communauté migrante qui a été accueillie et veut maintenant être un acteur actif d’accueil et d’intégration pour les nouveaux arrivants, migrants ou demandeurs d’asile et réfugiés.

Père Rui Pedro C.S.
Mission Lusophone du Sud

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