Attentes du Synode sur la synodalité de la commission diocésaine « Fra an der Kierch »

"Comment être une Église synodale en mission?"

Dans la phase finale de la redaction de la contribution diocésaine de Luxembourg pour Rome (réponse des églises locales sur le questionnaire du Synode à Rome en octobre "Comment être une Église synodale en mission?") la commission " Fra an der Kierch " a rédigé un texte avec ces attentes .

Nos attentes par rapport au processus synodal.

L’institution de notre Église doit surtout être indicatrice du chemin vers Jésus, mais elle s’avère souvent être un obstacle.
Les jeunes générations (exception une partie très conservatrice) de l’Europe n’acceptent plus une Église où la moitié de l’humanité a moins de droits parce qu’elle est féminine.

Nous aimerions qu’un jour l’accès à tous les sacrements soit accessible pour toute l’église, hommes et femmes, car nous sommes toutes et tous baptisés dans le même Christ. Cette exclusion à tous les sacrements fait mal, alors qu’ «en effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ; il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. » Gal 3,27- 28 .

La plupart d’entre nous pense qu’il n’est plus acceptable que des femmes ne peuvent pas être ordonnées prêtres et diacres, si elles en ressentent la vocation L’enquête réalisée par la commission diocésaine « Fra an der Kierch » en l’année 2019 a clairement montré qu’une grande majorité des participants est en faveur de ces ordinations. La mission de tous les baptisés, hommes et femmes, est de proclamer l’évangile et de porter le Christ à toutes les personnes. Nous attendons que cette mission soit instituée.

La commission apprécie les ouvertures de notre Archidiocèse concernant les femmes qui sont représentées dans maints Conseils et Commissions. Ceci devrait être institutionalisé pour tous les postes et tous les processus décisionnels au sein de notre Église. Nous espérons l’égalité des chances et la complémentarité homme- femme dans notre diocèse.

Nous plaidons ainsi pour une représentante de la commission « Fra an der Kierch » au sein du Conseil pastoral diocésain.

Même si beaucoup de femmes se sont résignées et quittent l’Église et qu’il y a de moins en moins de jeunes (femmes et hommes) qui veulent s’engager, le processus synodal devrait être à l’écoute de toutes les femmes qui continuent à croire en une Église plus proche des femmes et des hommes d’aujourd’hui.

Les maintes activités bénévoles au sein de l’Église doivent être mises en valeur, au sein de notre Église. La nécessité de formations théologiques, bibliques, sociales, pédagogiques, … est indispensable pour le présent et pour le futur.

L’exclusion des divorcés et remariés au sacrement de l’Eucharistie devrait être abolie.

Si toutes ces idées se révèlent impossible à réaliser au niveau de l’Église mondiale, les évêques doivent avoir plus de possibilités ou de libertés en fonction des circonstances au sein de leur diocèse.

Dans toutes nos attentes nous ne devons jamais oublier l’importance de l’Esprit Saint qui agit en chacune et en chacun de nous.

Ensemble, femmes et hommes, gardons l’espoir et la volonté d’éliminer les différences injustes et de trouver ensemble de nouveaux chemins pour notre Église.

 
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