RESTAURATION DE L’ORGUE SYMPHONIQUE HAUPT

GRAND PROJET DE RESTAURATION DE L’ORGUE SYMPHONIQUE HAUPT (1937/38)

DE LA CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE LUXEMBOURG

L’orgue dit „symphonique“ de la Cathédrale Notre-Dame de Luxembourg nécessite d’urgence une restauration complète !

En 1937/38, la „manufacture d’orgues luxembourgeoise G. Haupt“ construit pour la

Cathédrale Notre-Dame le plus grand orgue jamais réalisé au Luxembourg, en réutilisant l’essentiel de la tuyauterie de l’orgue prédécesseur, issu de la manufacture Breidenfeld de Trèves (1841) et agrandi et transformé successivement par Dalstein & Hærpfer de Boulay (1881) et Stahlhut d’Aix-la-Chapelle (1928). L’ensemble monumental qui se compose d’un orgue principal dans la nouvelle partie de la Cathédrale et d’un auxiliaire sur l’ancien jubé, compte 106 jeux répartis sur 4 claviers et pédalier. Jusqu’au retour aux principes de la facture d’orgues classique et baroque pour la construction d’instruments nouveaux, le „grand Haupt“ reste la référence incontestée dans le paysage organistique luxembourgeois, et aujourd’hui encore, il est un précieux témoin de la facture de son temps. Depuis son inauguration, cet instrument historique – sous plusieurs points de vue – accompagne toutes les grandes cérémonies religieuses et nationales du pays, du Te Deum de la Fête Nationale et de l’Octave annuelle aux évènements uniques comme le Te Deum de la Libération en 1945, la visite de Jean-Paul II en 1985, ou encore les mariages princiers et les services funèbres des Souverains du Grand-Duché.

En 1980 déjà, Me Albert Leblanc, organiste titulaire de la Cathédrale depuis 1926 et père spirituel de l’instrument, s’inquiète des premiers signes de son déclin ; en 2003, son successeur Carlo Hommel en déplore la dégradation progressive et demande une rénovation en profondeur. Depuis, sa décadence générale ne fait que s’accélérer, malgré de nombreuses interventions, souvent coûteuses – comme la reconstruction complète du grand soufflet crevé en 2011 ou encore le remplacement du moteur d’origine brûlé en 2014 – qui ont comme seul objectif de garder l’instrument en état de fonctionnement et, de ce fait, ne font que prolonger son agonie. Aujourd’hui, ce n’est plus que son aspect extérieur qui laisse soupçonner sa gloire passée : depuis le démantèlement de l’orgue auxiliaire en 1994, l’orgue compte encore 82 jeux, dont bon nombre sont partiellement, voire complètement muets ; le combinateur électronique et la transmission électropneumatique ne fonctionnent plus de manière fiable ; problèmes de démarrage, touches muettes ou, au contraire, cornements sont devenus courants ; la vétusté et l’usure du matériel rendent actuellement un accord stable de l’instrument impossible.

Voilà pourquoi, en 2008, le Conseil de la Fabrique d’église de Notre-Dame décide de charger un groupe d’organistes consultants de préparer une restauration complète du grand orgue de la Cathédrale ; des tests acoustiques sont faits, un inventaire complet du matériel existant réalisé et une expertise indépendante commandée. Plusieurs facteurs d’orgue sont sollicités et au bout de 10 ans de concertation, dialogue, discussion et planification, la restauration de l’instrument est confiée à l’entreprise autrichienne „Rieger Orgelbau GmbH“. L’enjeu historique, musical et technique du projet est grand : il vise à redonner au „grand Haupt“ son statut de symbole qu’il tenait jadis, symbole national tant culturel que cultuel. Pour ce faire, l’instrument sera complètement démonté et partiellement transféré dans les ateliers de l’entreprise ; les tuyaux y seront méticuleusement restaurés pour pouvoir être réutilisés ; la partie technique en revanche sera complètement neuve, construite selon les principes de la facture d’orgues du premier tiers du XXe siècle, ce qui permettra, tout en gardant le caractère sonore distinctif et bien particulier de l’instrument, d’en garantir le bon fonctionnement à long terme. Aussi sa présence sonore dans l’espace sera-t-elle optimisée par un certain nombre de jeux de l’ancien orgue auxiliaire – restaurés ou reconstruits, selon leur état – qui seront réintégrés à l’ensemble dans deux nouveaux buffets installés sur les petites tribunes latérales face à l’autel. Finalement, deux consoles entièrement neuves, l’une en tribune, l’autre mobile dans la nef, permettront de commander l’instrument à l’aide des technologies les plus avancées actuellement en usage, ce qui permettra en outre de conserver intacte l’ancienne console, véritable chef d’œuvre de la facture d’orgue des années 1930.

Le coût de l’ensemble des travaux de restauration sur cet orgue monumental s’élève à 2,5 millions d’euros approximativement. Malgré une participation financière non négligeable de l’État et de la Ville de Luxembourg, la contribution de la part de la Fabrique d’église Cathédrale reste importante.

Voilà pourquoi la Fabrique d’église Cathédrale fait appel à la générosité de tous ceux qui veulent aider à sauvegarder ce patrimoine religieux et national unique. Les personnes désireuses de soutenir ce projet hors du commun et de contribuer à insuffler une seconde jeunesse au grand orgue « Haupt » de la Cathédrale pourront le faire par un don sur un des comptes suivants :

DONS POUR LA RESTAURATION DE L’ORGUE SYMPHONIQUE

BCEELULL LU43 0019 2655 6855 5000
(Kierchefong / Fabrique d’Eglise Cathédrale)
avec la mention « Projet Restauration Orgue Cathédrale »

CCP LU64 1111 7017 0305 0000
(Fondation Sainte-Irmine),
avec la mention « Restauration Orgue Cathédrale »
Tous les dons versés à la Fondation Sainte-Irmine sont déductibles de l’impôt luxembourgeois sur le revenu dans les limites de la loi applicable.

BCEELULL LU24 0019 4655 0203 7000
(Fonds culturel national),
avec la mention obligatoire « 2019/073 Fabrique d’Eglise de la Cathédrale »
Les dons versés au Fonds culturel national sont fiscalement déductibles.

 
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