Voici les extraits du document concernant les femmes au sein de l’Église luxembourgeoise et concernent ainsi concrètement la Commission « FRA AN DER KIERCH »
La participation de la commission Fra an der Kierch avec ces deux grandes réunions est enumérée :
« Deux grands acteurs dans le domaine social et humanitaire ont également participé ainsi que les Conseils respectifs œuvrant au sein de l’Église, des commissions qui s’engagent pour la situation de la femme dans l’Église ou pour un développement humain intégral. »
Extraits :
- « Il y a des discriminations et racismes vécus sur différents niveaux : migrants, sexe, couleur de la peau. Les différents terrains d’actions ne se sentent pas compris ou valorisés, également par la hiérarchie. Il faudrait développer un vrai projet pastoral construit de façon synodale et non pas par une commission de quelques membres choisis par la hiérarchie. »
- « On devrait faire des messes la carte de visite de l’Église. Il faut donc être très sensible à ce qui convient au groupe de participants et préparer sérieusement la messe. La prédication devrait pouvoir être confiée à un laïc, à une femme ; les chants devraient être choisis de telle manière qu’ils forment une unité avec les textes, de façon qu !on puisse voir le « fil rouge » dans le message transmis. »
- « Reconnaître et soutenir la diversité des services et ministères ordonnés ou non, hommes et femmes, permanents ou à temps déterminé, ministres/animateurs jeunes ou vieux. »
- « Chercher des animateurs de communautés locales et autres parmi les viri probat et mulieres probatae, des personnes hommes et femmes de compétence. »
- « Les jeunes des écoles mettent un accent sur l !acceptation de chacun, qui devrait être donnée par l’Église universelle pour les divorcés remariés et les patchwork-families. Ils s’expriment en faveur d’une égalité des sexes, de l’arrêt de la domination masculine avec la possibilité de donner plus de responsabilités aux femmes et d’ouvrir à celles-ci l’accès au sacerdoce. »
- « Au niveau des commissions et des mouvements, il existe une tension entre deux réalités en ce qui concerne le rôle/la place des femmes dans l’Église : les femmes prennent d’une part « une place centrale dans la vie de l’Église », elles participent nombreuses, mais d’autre part elles sont « mises à l’écart au niveau des institutions ». Il faudrait ouvrir le service de la prédication aux laïcs (femmes/hommes). »
- « S’orienter vers des structures décisionnelles qui donnent le pouvoir local à un comité (composé à parts égales d’hommes et de femmes de différents âges, de professionnels et de bénévoles), dont le prêtre fait partie, sa voix ayant la même importance que celle des autres membres (voir l’organisation ecclésiale en Suisse). »
- « La gestion des paroisses (financièrement et économiquement) par des laïcs compétents. Trop de tâches sont demandées au prêtre, qui peuvent être accomplies par des hommes et des femmes engagés. »
- « Selon les paroisses, l’Église universelle doit réformer les structures de façon à intégrer les femmes en leur donnant des responsabilités, abolir le célibat obligatoire, réformer la morale sexuelle pour ouvrir des voies de la participation. Il faut se diriger résolument vers le futur au lieu de rester avec le passé. »
-* « La formation en vue de devenir prêtre devrait être ouverte aux femmes »
- « L’importance de la pastorale des personnes âgées et des mourants est soulignée. Dans ce contexte est demandé que des laïcs (femmes et hommes) doivent pouvoir accompagner les malades « jusqu’au bout » et leur conférer le sacrement des malades (en l’absence du prêtre). La demande est également formulée que des laïcs puissent administrer le sacrement du baptême (non seulement en cas de danger de mort). Le cas de l’Église en Suisse, qui pourrait servir de modèle,est évoqué. »
Dans l’introduction du document on trouve cet extrait :
- Impatience, espoir, stupeur, indignation, colère, idéalisme, sérénité, indifférence, inquiétude, désillusion, curiosité, solidarité, humilité, révolte, foi, etc.
Tous ces sentiments ont été exprimés au cours de la participation au cheminement du Synode dans l’Archidiocèse du Luxembourg par les chrétiens catholiques engagés,mais également par des personnes en marge de l’Église ou de la société luxembourgeoise. 4.590 femmes, hommes, jeunes et enfants ont ainsi partagé leurs rêves, leurs espérances, leurs visions d’avenir.
La commission diocésaine « Fra an der Kierch » a décidé de ne pas rester dans la frustration, ni dans la colère et la désillusion mais de poursuivre ses objectifs d’une vrai valorisation des femmes dans l’église catholique. Le document montre clairement que ceci n’est pas seulement un souhait des femmes de la commission mais d’une grande partie des membres de notre église qui nous tient à cœur.
Liliane Loos
https://cathol.lu/IMG/pdf/rapport_v10_comb_red.pdf
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