Chaînes de souffrances ou chaînes de solidarité ?

Comme l’a rappelé le Père Évêque, la Prière de solidarité avec Marie, Consolatrice des Affligés, est un des plus beaux moments de l’Octave.

Nous souffrons tous de dépendances, de chaînes qui peuvent s’alourdir au fil du temps. Mais Marie nous porte sur le chemin, en nous montrant son Fils.
Le paralytique guéri par Jésus à Capharnaüm est une bonne source d’inspiration et de réflexion : on y retrouve la solidarité, l’imagination et l’initiative des 4 porteurs du malade mais aussi le miroir de notre vécu, de nos péchés et des habitudes qui nous paralysent.

A l’image des deux détenus récemment baptisés à Schrassig et si heureux d’être devenus des hommes nouveaux, capables d’un nouveau départ, Jésus offre son estime et son amour à chacun, en lui donnant la capacité de pouvoir marcher de ses propres forces, d’être libre de faire ses choix.
C’est alors d’autres chaînes dont il est question, des chaînes de solidarité car chacun de nous peut aider l’autre à porter son fardeau.

Un chapelet, comme une chaîne de prière qui nous relie les uns aux autres, s’est constitué grâce aux prénoms des personnes présentes.
Puis tous se sont rendus à la Salle Jacques Brocquart pour partager un bon moment autour d’un délicieux minestrone servi par des volontaires de l’Ordre de la Croix de Malte.

Cette prière voulait en particulier rendre mémoire aux 400 réfugiés noyés en Méditerranée en ce 18 avril 2016.