Église protestante réformée du Luxembourg

Nom : Protestantesch-Reforméiert Kierch vu Lëtzebuerg
Protestantisch-Reformierte Kirche von Luxemburg H. B.
Église Protestante Réformée du Luxembourg

Organisation : Evangelische-reformierte Landeskirche
Langues : Lëtzebuergesch, Deutsch, français
Services : Protestantischer Presse- und Informationsdienst in Luxemburg
Activités : Kinderschiff, Kindergottesdienst, Konfirmandenarbeit, Frauenkreis, Gesprächskreis « Bibel up to date », Meditationen « Zur Rou kommen - Relaxt ënnert dem Kräiz », Meditationen « Stärestonn »
Publications : Ein-Blick (6 Ausgaben/Jahr)

http://ref-lux.eu

Festschrift « 120 Joer Protestantesch Kierch am Minett - 25 Joer Reforméiert Selbstännegkeet » 2007

Lieux de culte : Reforméiert Kierch, 11, rue de la Libération, L-4210 Esch/Alzette
Chapelle Burange, rue Pasteur (dans impasse), L-3543 Dudelange
Adresse pour visites : 11, rue de la Libération
L-4210 Esch/Alzette
Tél. : +352 54 03 45
Mail : eglrefki pt.lu|
Post-Adresse : Boîte postale 295
L-4003 Esch/Alzette

Les Réformés au Luxembourg

Le Grand-Duché de Luxembourg avec sa monarchie constitutionnelle, situé entre la République Française au sud, la République Fédérale d’Allemagne à l’est et le Royaume de Belgique à l’ouest et au nord, a plus de 550.000 habitants parmi lesquels plus de 170.000 travailleurs immigrés. Comme la Réforme n’a guère pris racine sur le territoire, la population est en grande majorité catholique. En 1982 l’État signa une convention avec l’Église Protestante Réformée du Luxembourg. Les conventions avec l’Archevêché, l’Église Protestante, l’Église orthodoxe grecque et la Communauté israëlite suivirent en 1997.

Napoléon 1er (1769-1821) décréta en 1802 la loi du »18 germinal an X relative à l’organisation des cultes« qui régla les relations entre l’État et les Fabriques d’Églises jusqu’à nos jours. Les « Articles organiques des cultes protestants » forment la base pour les conventions avec les Églises protestantes. L’État entretient des institutions d’éducation et sociales. L’État garantit les droits et les libertés de ses habitants et le libre choix de la religion par la constitution de 1868. L’Archevêque, l’Évêque de l’Église orthodoxe grecque, les Pasteurs titulaires des deux Églises protestantes au Luxembourg et le Grand-Rabbin sont « chef de culte »..

Une minorité petite mais très fière et consciente de sa tradition représente le protestantisme luxembourgeois. L’histoire du protestantisme est née au début du 19e siècle. Jusqu’à cette époque les protestants ne reçurent qu’exceptionnellement la permission de s’installer sur le territoire et en particulier sur le territoire de la Ville de Luxembourg. La population purement catholique considéra l’acte des hommes et des femmes protestants de s’établir au Luxembourg comme une attaque à l’unité confessionnelle qui réunit les Luxembourgeois dans le même esprit au pied des autels. D’accepter les protestants signifia selon leur avis la destruction de la paix publique. Pourtant cette attitude ne put pas empêcher l’arrivée des hommes et des femmes protestants.

Le Congrès de Vienne en 1815 a promu le Duché catholique du Luxembourg en Grand-Duché et on l’attacha étroitement à la maison de Nassau. En même temps le Grand-Duché de Luxembourg fut relié avec le « Deutsche Bund » fondé à cette époque. Une garnison prussienne y prit ses quartiers. En conséquence il fallut une aumônerie pour les soldats protestants, les fonctionnaires et leurs familles ainsi que pour les habitants protestants encore rares en ville et à la campagne. L’aumônerie s’effectua tout d’abord avec le support de la Maison Grand-Ducale par les prédicateurs et les aumôniers de la garnison et de la Cour. Après le départ de la garnison prussienne en 1867 les protestants ont fondé des communautés religieuses en ville et à la campagne.

A partir de 1870 les communautés protestantes dispersées au sud du pays se basèrent sur l’industrialisation du paysage - d’un paysage qui était purement agricole et en plus faiblement peuplé – quand des milliers trouvèrent des emplois dans les mines, la sidérurgie et la construction des chemins de fer. Plus d’un tiers de la population totale s’accumula dans le canton d’Esch, ne formant qu’un dixième du territoire luxembourgeois. Les ouvriers attendirent de l’Église protestante une assistance pour leurs problèmes et leurs souhaits. On fonda des foyers protestants de femmes qui s’occupèrent de l’assistance sociale.

L’Église Protestante Réformée est membre de la « Communion mondiale des Églises réformées » (CMER), du « Conseil des Églises européennes » (CEE), de la « Communion des Églises protestantes en Europe » (CEPE), du « Reformierter Bund », du « Conseil d’Églises Chrétiennes au Grand-Duché de Luxembourg » et du « Conseil des cultes conventionnés ».

La convention de 2015 garantie l’autonomie de l’Église Protestante Réformée.

 
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